Marathon J-2: direction Zaragoza
Depuis le temps que je me prépare à cet effort si particulier, cela fait du bien de sentir l'échéance approcher. Quand tu as fait le nécessaire pour te préparer, que tu acceptes le risque de l'échec, c'est vraiment agréable de ressentir l'appréhension te gagner. C'est un plaisir égoïste et sans cela, courir serait bien triste.
Bien sûr, au bout, il y aura un sentiment diffus, jamais vraiment de la déception, ni une satisfaction totale. Mais ce qui importe, c'est surtout d'avoir vécu cette histoire avec toi même et avec tes compagnons de galère, d'avoir ressenti des émotions contradictoires tout au long de cette aventure de trois mois.
Et je vais arrêter ici ma philosophie de comptoir car sinon, dimanche, au 35eme kilomètre, je vais me demander ce que j'ai bien pu raconter comme c.... sur ce blog.
Pour en revenir à la course, ma dernière séance test a finalement été repoussé à J-7. Elle m'a rassuré quant à ma capacité de partir sur l'allure ciblée, soit 2h38. Après, c'est la gestion de la course et la forme du jour J qui feront le reste. Aléa jacta est et pourvu que je ne parte pas comme un âne...
J'oubliais de mentionner le super programme concocté par Jabato. On part ce soir à Saragosse, ce qui va nous laisser le temps de profiter de la ville demain. Et puis, surtout, dimanche soir, on reste sur place. Il a beaucoup d'amis dans la capitale aragonaise et la bière est pas bien chère. Aléa jacta est et pourvu que je ne finisse pas comme une andouille...